Ellesméra [Jument]

Prénom: Ellesméra
Surnom: A vous de lui en trouver un
Âge: 4 ans
Sexe Jument
Race: En elle coule du sang Palomino et un peu d’Arabe, peut-être du Paso Fino ?
Robe: Palomino
Caractère:
Ellesméra est une jument plutôt calme. Elle est timide et très douce. Elle n’ose pas vraiment aller vers les autres chevaux, mais ça vient petit à petit, elle apprend à être plus sûre d’elle. C’est une jument qui se soumet facilement, elle n’aime pas la bagarre. Cependant, elle sait se défendre quand il le faut. Elle est de nature plutôt rêveuse et s’évade souvent dans ses pensées. Elle aime garder des secrets, et surtout ceux de son passé. Elle aime aussi dévoiler certains de ses secrets, mais seulement à des chevaux très proches d’elle. De plus, même si elle ne va pas facilement vers les autres et met du temps à créer des liens profonds, une fois que ce lien est tissé, c’est pour toujours. C’est une jument très amicale, qui n’hésite pas à soutenir les autres et à les aider si elle le peut. Elle n’aime pas voir ceux qu’elle aime être triste.
Histoire:
Ellesméra est née dans une petite contrée sauvage éloignée des humains, un jour de printempds, en Mai. Les fleurs s’épanouissaient alors, l’herbe était fraîche, la nourriture était facile à trouver et excellente. Il faisait un temps merveilleux, que rêver de plus ? La petite pouliche Palomino ouvrit les yeux lentement, découvrant le monde.
Mais la pouliche était loin de se douter que la vie sauvage était un combat de tous les jours : le combat contre les hommes pour la liberté. Sa mère s’était enfuie de chez les hommes et était maintenant traquée depuis plus d’un an. Elle lui raconta son histoire. 11 mois passèrent rapidement sans que rien ne se passe, pas d’attaque humaine, la vraie liberté, la paix. Ellesméra était devenue une jeune et jolie jument. Bientôt, elle devrait partir, explorer de nouveaux endroits, aller dans un autre troupeau.
Seulement, les hommes refirent surface et capturèrent nombreux d’entre eux, dont sa mère. Ellesméra fut pourchassée par les hommes car sa couleur les intéressait. Elle dut alors quitter son troupeau et ne cessa de galoper pour aller le plus loin possible. Elle réussi à leur échapper par elle ne savait quel miracle, elle était hors d’atteinte, mais elle était dorénavant seule.
Elle ne tarda pas à intégrer un troupeau, croisant un étalon qui lui plu beaucoup. Elle était jeune, et très charmante, irrésistible…
Elle resta une longue année dans ce troupeau, heureuse, menant une vie de rêve. Seulement, les hommes réapparurent, et cette fois Ellesméra ne put leur échapper. Les cordes lui serraient le cou, elle hennissait à plein poumons mais son troupeau s’éloignait, la laissant seule. Elle fut contrainte de rejoindre ces bipèdes affreux.
Ellesméra fut alors condamnée à connaître la selle, le mors, la sangle… que de choses horribles qu’avaient inventés les hommes. Quelles idées ! Mais Ellesméra était une jument docile, elle se laissa faire, elle avait 2 ans. Pendant 1 longue année, elle fut montée par les hommes. Elle n’était pas maltraitée, mais sa vie sauvage lui manquait. Elle ne la retrouverait certainement jamais…
Durant cette longue année, un étalon sauvage venait souvent, le soir, s’infiltrer dans le ranch. Alors que la jument était là depuis 6 mois, elle fut mise enceinte par cet étalon. 6 mois passèrent, Ellesméra servait toujours ces humains, à contre-cœur.
Puis, alors qu’Ellesméra avait passé 1 année entière dans ce ranch, elle vit, un soir, un troupeau passer. L’envie de les rejoindre fut grande. Elle n’était pas idiote et sauta les barrières. Elle n’en sortit pas indemne, les genoux blessés du à une chute lors de la réception. Elle prit alors la route et fut intégrée dans un troupeau. Seulement, les humains refirent leur apparition, au moment où Ellesméra s’était éloignée pour mettre bas. Ellesméra paniqua mais continua de mettre-bas, donnant ainsi naissance à une jolie pouliche. Seulement, celle-ci était née avec un mois et demi d’avance, elle était frêle et maintenant, Ellesméra n’avait plus de troupeau, elles étaient en danger. Les longues marches fatiguaient la pouliche. Un étalon solitaire avait remarqué la présence de la jument et de sa pouliche. Il les prit pour former son troupeau. Ellesméra était soulagée. Seulement, elle était en pleine période de chaleurs, et l’étalon en oublia la pouliche. Malgrès les colères de Ellesméra, il la poursuivait incessament. De plus, l’étalon ne se préoccupait pas de la fatigue de la pouliche lors des longues marches. Celle-ci mourrut, par faiblesse et fatigue. Ellesméra fut anéantie et était prisonnière de l’étalon. Elle fut obligée de rester de longs mois à ses côtés, et parvint un jour à se sauver alors que le troupeau s’était agrandie.
Ellesméra a alors galopé, sans jamais s’arrêter, à nouveau, fuyant les hommes et les autres prédateurs. Elle parvint alors à atteindre ces Terres. L’hiver s’annonçait rude, et Ellesméra avait maigrit. Elle espérait retrouver une vie normale, en tant que jument sauvage.
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